Autopsie du lien maternel — Avec Simone Émonet, Catherine Millet poursuit son exploration de dévoilement intime,amorcé depuis La Vie sexuelle de Catherine M. et Jour de souffrance. Elle se penche ici sur lafigure maternelle, la dissèque en profondeur, sans complaisance ni illusion : une femme à lafois coquette, ordinaire, fragile et tourmentée. L’autrice s’attache à raccommoder la mémoire,à métamorphoser ce « temps sans retour de la vie » en une matière littéraire. Ce récit seprésente comme une enquête, une reconstitution minutieuse qui n’est pas sans rappeler lestyle d’Annie Ernaux, où la mère devient un sujet d’étude, scruté au fil d’une…

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Sophie di Malta

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Sophie di Malta

Journaliste et rédactrice spécialisée dans les contenus bien-être, culture, littérature, spiritualité. Écrit notamment pour le magazine Lire.