
Peau d’Ourse, queer symphonie Nina, 16 ans, n’est pas une jeune fille ordinaire. Postée tout en haut d’un village « logé comme un parasite entre les deux plis de la montagne », l’adolescente regarde le monde de biais. Lesbienne, en surpoids et esseulée, Nina a vu disparaitre jusqu’à son nom sous les railleries. Rebaptisée « Mont Perdu », elle est la bête de foire locale. À l’étroit dans une famille recroquevillée sur sa télévision et ses considérations domestiques. Le père est translucide. La mère, silence en bouche et dégoût dans l’œil, aimerait voir Mont-Perdu « redevenir la gentille petite fille d’avant », quand elle portait encore…
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